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• Histoires au Pays du Soleil Levant

Il s'agit d'un «voyage» à travers des histoires du Japon traditionnel, qui se présente sous la forme d'un spectacle à mi-chemin entre l'art du conteur et le théâtre.
Deux musiciens arrivent dans une scénographie qui, avec quelques «signes» simples, fait référence au Japon traditionnel. Ils s'installent dans un silence un peu ritualisé et ils lancent une introduction musicale (pièce du répertoire «classique» japonais). Le comédien-conteur fait ensuite son entrée.
Vêtu d'un costume inspiré des kimonos de cérémonie, il entre en contact avec le public. La vision des sabres lui insuffle l'envie d'incarner un samouraï dans une évocation du passé.
Ainsi,après avoir passé les deux sabres à la ceinture, le comédien-conteur se met à raconter des histoires de samouraïs, en incarnant des personnages à travers des dialogues.
Plus que des récits guerriers, ce sont des histoires qui mettent en scène l'esprit particulier de ces Arts, que l'on appelle improprement «martiaux» (en référence occidentale à Mars, dieu grec de la guerre !) et qui se traduit par la maîtrise de soi-même et le contrôle de l'agressivité. Dans ces histoires de «Maîtres», on voit déjà pointer le «regard» du zen.
Le zen, loin de l'image stéréotypée que véhicule une certaine mode «orientalisante», est surtout un état d'esprit, une expérience vécue de l'instant. Pour l'approcher d'une façon amusante et sans didactisme, le comédien-conteur livre une série d'histoires «zen» malicieuses, pleines d'humour et de bon sens.

On y découvre que le monde des apparences est souvent trompeur et qu'il n'est pas facile de percevoir le réel «tel qu'il est». Dans ces histoires, des moines zen sont confrontés à la surprenante réalité, qui se cache parfois sous des aspects inattendus. Pour raconter ces histoires, le comédien-conteur revêt le «kolomo», l'habit noir des méditants dans la tradition du zen soto japonais.
Pour continuer sur cette lancée et pousser plus loin l'exploration d'un monde qui se joue des apparences, le spectacle se termine sur des contes traditionnels où le fantastique et le merveilleux interviennent dans l'univers des préoccupations quotidiennes. Dans le Japon des traditions, on est surpris par cet univers étrange, où des animaux peuvent prendre apparence humaine, où les morts ne sont jamais très loin...

Progressivement, le comédien-conteur laisse «tomber les masques» en troquant le costume «théâtral», celui du personnage, contre la tenue simple du conteur. Il rejoint ainsi les musiciens, et par la symbolique d'un coffre, il «referme la dernière page» du livre d'un imaginaire hors du temps pour rejoindre le monde réel et celui d'une représentation qui se clôture.
Durant tout ce périple au «Pays du Soleil Levant», le comédien-conteur raconte en recourant à l'expression théâtrale, à la danse, au masque, en étant continuellement soutenu par la présence des musiciens qui créent des ambiances sonores à l'aide d'instruments traditionnels du Japon (shamisen, shakuhachi) et d'instruments fabriqués pour l'occasion (percussion, soufflon, flûtes «spéciales»...).
• Les Trois Vœux d'Aladin
Conte enchanté
Aladin part en promenade dans la forêt. Au creux d'un arbre dans lequel il pénètre, il rencontre un mage. Celui-ci l'invite à retrouver, parmi de multiples trésors, une lanterne, en échange de quoi Aladin pourra emporter tout ce qu'il voudra. Parti à la recherche de cette lanterne, Aladin devient prisonnier du mage. Voulant s'endormir, il trébuche sur la lanterne et fait apparaître le Génie. Ce dernier lui propose alors d'exaucer trois voeux...
Aladin demande tout d'abord à rentrer chez lui; ce qui se réalise. Il retrouve sa maman et émet alors un second voeu, celui d'épouser la princesse du royaume. Le Genie construit alors un palais en l'honneur du roi et permet ainsi à Aladin d'exaucer son second vœu. Mais le mage retrouve la trace d'Aladin et s'empare de la lanterne magique en l'échangeant contre une flambant neuve lanterne qu'il donne à la princesse. Aladin apprenant la nouvelle, part à la recherche du mage et lui donne une correction et rentre chez lui exauçant par là-même son troisieme et dernier voeu.
Durée du spectacle : 50 minutes
Public ciblé : 3 à 6 ans ou 7 à 12 ans
Conteur/euse : à déterminer
Guitares, oud, sitâr : Jacques Delvaux
Flûtes : Paul Monville